Pétanque – On se régale
Une nouvelle saison de pétanque s’achève, la quatrième en tant que licencié. Même si nous avons peu joué cette année à cause d’une météo capricieuse, même si notre compteur de points est resté vierge (ou presque), nous sommes très satisfaits de notre parcours, des relations et des liens que nous avons tissés avec de nombreux joueurs et joueuses. Nous nous sommes régalés de ces rencontres, de toutes ces parties gagnées ou perdues. Et bien que nous comptons plus de défaites que de victoires, nous restons persuadés d’avoir progressé.
(D’ailleurs, il serait peut-être bon de réfléchir et de faire évoluer le classement des joueurs pour le rendre un peu plus attrayant, s’inspirer du tennis peut-être ?).
Irréguliers certes, nous sommes désormais capables de faire douter de très belles équipes, de les pousser à élever leur niveau de jeu pour nous battre ou de sombrer totalement sans envoyer une boule correctement. Très lucides sur notre niveau de jeu, nos lacunes, la route est encore longue pour espérer un jour devenir une doublette mixte redoutable et redoutée. Ça tombe bien, nous ne sommes pas pressés.
Si nous sommes aujourd’hui capables d’adapter notre stratégie selon nos adversaires, notre qualité de jeu ou le terrain, il nous manque encore l’essentiel : L’expérience et un mental, être capable de prendre la bonne décision de jeu et de la réaliser pour faire enfin basculer la partie en notre faveur.
Comme dans tous les sports (oui, la pétanque est un sport) les victoires se décident souvent dans le détail. « Jouer La boule parfaitement au bon moment » une frappe à la gagne, un carreau, un biberon, un devant de boule, les bons joueurs sont capables de les reproduire à volonté, pas nous. C’est toute la différence et l’immense fossé qu’il nous faudra combler pour progresser un petit peu plus. Soyons patients et amusons nous.
Mais tout ça n’aurait pas lieu si l’on ne retournait pas régulièrement à la source, là où tout à commencé, là où nous avons grandi : Les parties au camping. Même de grands champions ont débuté en vacances, se sont familiarisés avec ce jeu, ces terrains et cette ambiance.
Chaque année nous retournons avec envie défier les niçois, les marseillais qui ont presque élevé la pétanque au rang de religion. Chez eux, un repas de famille ne se termine jamais sans une partie.
On taquine aussi le breton, l’alsacien, le jurassien et leurs jeunes pousses aux portes de l’équipe de France espoir. Nos rencontres sont internationales, belges, allemands et hollandais s’initient à ce jeu et sont de redoutables adversaires. Mais ce sont avant tout des tranches de vie, de grands moments de convivialité et d’amitié. Une famille.
Et puis il y a Jean-Pierre (dit le professeur) par qui tout a commencé. C’est le passionné, l’amoureux de la pétanque qui se promène avec son sac de boules à la recherche d’un adversaire. Il est intarissable sur le sujet. Comme les gamins, il collectionne les coupures de presse, il refait les parties, s’enflamme devant le beau jeu. C’est lui qui a insisté pour que l’on prenne une licence pour jouer avec lui.
Lui au DUC de Nice, nous à Paris, il fallait bien que l’on joue ensemble un jour. Alors cet été, l’occasion était trop belle, nous avons pu enfin honorer notre promesse et monter La triplette mixte. Nous avions tellement envie de bien faire, de produire le meilleur pour immortaliser cet instant que nous avons joué crispé et perdu précipitamment.
Mais comme il le dit si souvent « Ce n’est pas grave, on se régale ».
Merci JP, grâce à toi on se régale en effet, et ce n’est pas fini.
Merci de votre lecture, nous vous donnons rendez-vous l’an prochain sur les terrains.
je vais préparer un commentaire digne de ce nom
Bonjour,
j’ai lu votre commentaire qui s’avère être très réaliste. Effectivement, comme vous, Jean-Pierre ou bien « le passionné » des boules m’a donné le virus de la pétanque après quelques jours à le suivre dans ces parties enflammées.
Depuis je ne m’arrête plus, ses conseils de « professeur » comme vous le dites, me sont précieux.
Non seulement c’est un homme qui s’implique au maximum dans ses parties de pétanque mais sait également entretenir de belles amitiés.
Nous nous retrouvons au camping que trois semaines dans l’année et il ne se prive pas de nous faire des « tires chirurgicaux », les Fanny ne sont pas loin mais .. « On se régale »
Mes amitiés à tous les fous de pétanque du camping.