Chasse aux trésors dans la Drôme-Ardèche

vendredi 16 mai 2008 par Dominique

Avertissement : un WE prolongé en compagnie du Lutin et du Mustang peut vous pousser à écrire n’importe quoi. La preuve !!
Faut pas me la faire !!! Ils pensaient tout bêtement qu’ils n’éveilleraient pas de soupçons !!!
C’est raté !!! J’avais l’œil

J’avais remarqué depuis un petit moment qu’il y avait trop de kikous dans ce coin là de la France, un nid peut-être ?
Mais aussi trop de réunions, trop de off , trop de « waouh trop bien », trop de « géant, super, splendide !! »

Ça m’a mis la puce à l’oreille, et ça cachait forcement quelque chose !? ...
... et si c’était un trésor ? un fabuleux trésor que certains cherchent depuis des lustres.

Lorsque j’ai appris que les lascars de Normandie descendaient aussi, ce fît « Tilt ».
Connaissant la réputation du binôme (le Lutin et son compère Mustang ou l’inverse), il était évident qu’ils ne descendaient pas pour rien. Notoriété oblige !! Ils viennent pour un gros coup .

Feintant une pseudo préparation pour un trail dans le Verdon dont je n’ai rien à faire, j’ai pris contact avec l’un des chefs de la bande. Le Khanardo.

On se contacte, parle de tout et de rien par MP et téléphone, comme deux vieux potes.
Je le flatte comme je peux :

Maître Canard, sur un rocher perché,
Tenait en son bec un nougat.
"Hé ! bonjour, Monsieur du Canard.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !

et patati et patata

et j’arrive enfin, à lui soustraire une carte.

Je peux y lire des noms évocateurs comme 3 becs, Pas de la Motte. J’y repère des annotations, des tracés rouges, jaunes, mauves …
Je suis sur la bonne piste.

Accompagné par Xena-Taz la guerrière (vous verrez plus tard), nous prenons la direction de la Drôme-Ardèche.
Objectif : A nous le trésor.

Pour brouiller les pistes sur notre venue, nous nous rendons à Privas. Déguisés en parfaits touristes, nous tenterons d’y glaner quelques indices précieux.

Notre déguisement est impeccable (pétanque, camping, thé …), on donne le change lors d’une balade avec deux furieux. Mais nous savons très bien qu’ils font partis de la bande et qu’ils nous mènent sur de fausses pistes.

C’est au détour d’un petit sentier tranquille que Sandrine se transforma en une redoutable guerrière.

Ne pouvant contrer un DE-ASHI-BARAI (façon Lutin ceinture noire de judo), elle s’étala sur la roche.

Aie !!! Personne ne rit !!! c’est douloureux et « l’hématodrome » est impressionnant.
Bertrand au prix d’un sprint endiablé ira chercher la voiture pour rapatrier notre blessée.

Une nuit de repos dans un camping grand luxe, sera suffisant pour récupérer un peu et être en forme pour une grosse balade autour de Privas.

Xena armée de ses bâtons et moi d’une carte, allons emprunter les sentiers peu balisés de l’Ardèche pour une belle randonnée.
Les paysages sont magnifiques.

Petite page de publicité		Ah dou dou dou dou dou

Tu baguenaudes dans les pâturages
Tu t’en vas te promener
Belle des Champs
Qu’il est blanc, qu’il est crémeux ton fromage
Dis, donne-nous en un peu
Belle des Champs
Dis, tu nous en donnes, dis ?
Oh oui, donne-nous en !
Donne, donne, donne, dis
Belle belle des champs
Dis donne-nous un peu de ton fromage
Tout le monde t’aime tant...

Et aussi ce petit coin de verdure pour vous parler du chat machine

Ah dou dou dou dou dou		Fin de la publicité

Direction Crest maintenant, vers le repère de Brigands où nous tenterons de percer le secret.
Le jack a organisé un rassemblement.
Il sont tous là ou presque et on le devine aisément qu’ils sont là pour leur précieux, le contempler, le défendre.

Devant une telle dévotion, il est grand temps de faire alliance : Le nord contre le Sud.
Nous nous rallierons aux normands pendant notre quête du Samedi.
Pourvus de la fameuse carte, nous nous rendons sur les lieux de nos premiers indices – Saillan, Les Auberts, Pas de la Motte – La laveuse – Les 3 becs

Béné nous accompagnera, certainement pour surveiller nos faits et gestes et tout rapporter au khanardo.

Mathieu (thunder) et Maria (Ema) tels des guetteurs veillent et rapportent tout à l’autre chef Jack.

Nous approchons du but. C’est sûr !! Il y a trop de vigilance. Nous sommes constamment épiés ou complètement paranoïaques.

Nous croisons d’autres sentinelles patrouillant sur ce long parcours de 100 km. Nous essayons de les complimenter, les encourager, mais rien ne filtre. Ils se taisent et gardent leur secret.

La journée passe vite . Tout y est beau, tout y est magnifique mais toujours pas de trésor.

Nous allons faire une dernière tentative et essayer de soustraire quelques infos auprès de Khanardo qui approche.

Que Dalle !! muet comme une carpe !! pourtant le lutin a tout essayé pour le piéger pendant cette longue montée.

Il faut se faire une raison, ils ne diront rien !!
Nous allons donc nous défouler par dépit dans cette dernière descente. A donf !!! oubliant la balade de demain qui approche.

Direction Saillan pour noyer notre déception dans une bière ambrée de Printemps – Hummm un délice .

L’heure du dîner approche, les sentinelles du 100 km rentrent les unes après les autres au bercaille.

Tout le monde est rentré à présent, ou presque, et nous allons coucher avant une dernière tentative dès demain matin.
Il est où ce magot ?

Petit réveil musculaire tranquille au bord de la Drôme, d’autres gardiens sont arrivés en renfort. Du K et du rouge partout !!!.

Même les stars sont en quête du Graal comme Richard Dacoury (qui nous expliquera plus tard comment éviter les branches et les pierres quand on mesure 1m95) et Stéphane Diagana.

Le départ est donné pour une vingtaine de kilomètres autour de Crest.

Ce parcours est un bijou pour les yeux : MAGNIFIQUE !!
Beinh tiens ??
C’est pas cela le trésor que nous cherchions ??
Le plaisir des yeux et le bonheur d’être entre amis ??

Pendant 3 heures en compagnie de Béné, nous allons admirer les paysages offerts sous un soleil radieux.
On s’économisera dans les montées pour mieux délirer dans les descentes …

Déjà le plus haut donjon de France est en vue (52 mètres), nous dévalerons les marches à toute vitesse (surtout Béné), pour franchir une dernière fois la Drôme.

Voilà tout est dit ou presque.
Il existe peut-être un trésor caché que je le laisse aux chercheurs. Je me contente uniquement de ce que j’ai vu et partagé avec la famille Kikourou, de ces quelques jours aussi bénéfiques que de longues vacances.