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Déjà 18 ans (bis)

samedi 18 septembre 2010 par Dominique
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Que le temps passe vite, voilà déjà "le petit" devenu grand !!!.
2 ans après le grand frère calme, voici la tempête qui débarque à la maison ...


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Nous t’attendions fin septembre, début octobre, mais tu as décidé d’arriver plus tôt.
Branle bas combat à la maison, au matin du 18 septembre 1992. Ta maman prenait en urgence la direction de la clinique de Chatenay Malabry.

Il était environ 10 heures lorsque l’on m’a prévenu. Je travaillais encore à Bagneux et nous habitions déjà à Plaisir.
Le contre la montre de cette seconde journée la plus importante de ma vie, pouvait commencer.
Bagneux - gare Montparnasse, Saint Cyr puis taxi jusqu’à Plaisir (peu de train à cette heure creuse de la journée). Je me souviens même du Taxi (Gaby)

Je cours récupérer ton frère, la voiture et nous filons dare-dare vers la clinique après un bref passage chez l’ancienne Nounou pour y déposer Julien.
A cette époque, il n’y avait pas de radar sur l’A86 , et le moteur a du ronfler !!!
Il fallait faire vite pour assister à ton arrivée

Quelques péripéties pendant l’accouchement, et te voilà enfin, vers 17h20.
Beau bébé de 3,4 kg malgré ces quelques semaines d’avance, tu étais surement promis aussi à un joli record de poids.

Avec ton arrivée, la maison ne fût plus jamais tranquille.
Espiègle, intrépide, téméraire, tu étais toujours prêt à tenter de nouvelles aventures et grâce à toi, nous avons pu visiter régulièrement les urgences.

Te souviens-tu ?
le jour où tu avais décidé de sauter pieds joints sur un ballon de baudruche pour l’éclater ?
Le ballon a résisté mais pas toi. Après quelques points de suture, tu es ressorti fier avec un magnifique gant gonflé à l’oxygène accroché au bout d’une ficelle.

Ou de toutes ces nuits que nous passions à ton chevet ? tu te réveillais chaque nuit et pleurais à chaudes larmes. Il fallait que je te donne la main pour que tu te rendormes.
Un soir, ta mère a eu l’idée de te donner un de mes tee-shirt (un vert). Ce fût ton "doudou", celui que tu emmenais partout et qui nous a assuré enfin des nuits complètes.

Te souviens aussi, plus tard, des matins où je vous déposais à l’école, et particulièrement le jour où tu avais fièrement verrouillé la voiture garée en double file, moteur allumé et les clefs à l’intérieur. (Petit footing matinal pour papa, sous une pluie fine pour aller chercher le double de clef à la maison).

Toutes ces années sont passées si vite ...
Je suis toujours aussi surpris, et émerveillé de vous voir si grands aujourd’hui.
Maxime, nous ne sommes pas tous les jours d’accord, notamment sur ta façon d’aborder les études, ton avenir, mais je t’aime comme tu es.

Je te souhaite un bon anniversaire et le meilleur avenir possible à l’aube de ta majorité.

Papa


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